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Les plus hauts sommets des Alpes

Les Alpes constituent l’une des chaînes de montagnes les plus importantes au monde. Elles s’étendent sur près de 1 200 km et traversent, à elles seules, pas moins de 8 pays différents. Prenant naissance en France, aux alentours de Nice, elles franchissent successivement Monaco, l’Italie, la Suisse, le Liechtenstein et la Slovénie. Pour prendre fin en Autriche, à Vienne. 

Fort de ses 190 959 km² de superficie, le massif Alpin forme également un véritable puits de biodiversité où la nature a pu conserver ses droits. Plus de 30 000 espèces animales et 13 000 espèces végétales ont ainsi décidé d’y établir domicile. Loups, bouquetins, marmottes, gypaètes barbus, salamandres… Ces quelques articles vous en diront plus sur la faune qui habite nos montagnes. N’hésitez pas à les parcourir pour en apprendre davantage : 

Cependant, les Alpes s’affirment aussi et surtout comme l’une des chaînes de montagnes les plus élevées au monde avec son célèbre sommet du Mont Blanc qui culmine à 4 810 m d’altitude, ainsi que ses multiples autres sommets qui s’élèvent à plus de 4 000 m d’altitude. Ces 82 sommets, pour la précision, se trouvent notamment en France, en Suisse et en Italie.

Partons ensemble à la découverte de ces sommets les plus hauts des Alpes.


Le Mont-Blanc 🇫🇷

La cime de cette montagne célèbre vue du ciel.
Le sommet du Mont-Blanc se pare souvent de sa robe faite de nuage et de neige. © Charlie Hammond

Majestueux, colossal ou démesuré, on ne sait quel terme est le plus juste pour qualifier ce sommet mythique. En revanche, ce qui est certain, c’est qu’avec ses 4 810m de hauteur, le Mont-Blanc est non seulement la montagne la plus haute des Alpes, et aussi de l’ensemble des chaînes montagneuses françaises et de l’Europe occidentale. Rien que ça… 

Troisième site naturel le plus visité au monde, il attire, chaque année, des millions de visiteurs et des milliers d’alpinistes du monde entier, curieux de découvrir ce lieu légendaire et de se confronter à ses parois. 

L’ascension, un rêve pour de nombreux passionnés

Et oui, il est bel et bien possible d’en réaliser l’ascension. Cette aventure d’une vie est le rêve de nombreux alpinistes, amateurs ou passionnés. Attention cependant, cette expédition ne doit absolument pas être prise à la légère. Comme le rappelle l’Office de Tourisme Chamonix-Mont-Blanc : « Ce rêve est accessible à condition de ne pas sous-estimer les flancs d’apparence facile de cette montagne légendaire. Il devient nécessaire de redonner à l’ascension de ce sommet sa vraie valeur d’acte d’alpinisme et de redéfinir ses différents aspects : haute altitude, engagement physique, compétences techniques indispensables, préparation… Alors, pour que cette ascension reste un de vos plus beaux souvenirs, faites appel à un guide de Haute montagne. »

Si vous n’avez pas l’âme d’un aventurier, vous pourrez tout autant en profiter en séjournant dans la célèbre station de Chamonix et en l’explorant sous toutes ses autres coutures. Pour le découvrir autrement qu’en l’escaladant, il existe bien des manière : skier sur son immense domaine ou monter en téléphérique jusqu’à l’Aiguille du Midi ? Sillonner ses multiples itinéraires de raquettes et de ski de fond ou survoler son vertigineux sommet en hélicoptère et parapente… Vous avez l’embarras du choix ! 

Vous comprendrez vite pourquoi on le surnomme le toit de l’Europe… 

Le Mont Maudit 🇫🇷

Vue sur les sommets enneigés et rocheux alentours.
Le Mont Maudit, un sommet situé dans le massif du Mont-Blanc. © Alpinéo

Le Mont Maudit est la deuxième plus haute montagne des Alpes françaises. S’élevant à près de 4 465 m d’altitude, ce sommet est situé dans le massif du Mont-Blanc. Et son col se situe d’ailleurs sur l’une des voie qui permet d’y accéder. En séjournant à Chamonix, vous aurez l’occasion de partir à sa rencontre. 

Souvent délaissé par les alpinistes pour son voisin le Mont-Blanc et portant un nom qui pourrait dissuader les plus superstitieux, son ascension n’en reste cependant pas moins exceptionnelle. L’une de ses arêtes, l’arête Kuffner, est en effet réputée pour sa beauté et considérée comme l’une des plus belles voies d’accès au sommet du Mont Maudit, en raison de ses panoramas grandioses, son altitude, son isolement et de la variété d’escalades qu’elle propose.

Là encore cependant, son ascension nécessite de très bonnes conditions physiques, de l’équipement ainsi que de l’expérience. N’hésitez pas à vous rapprocher d’un expert pour réaliser cette aventure en toute sécurité. Et à faire des haltes dans les différents refuges qui jalonneront votre parcours pour reprendre des forces. Selon l’itinéraire que vous avez prévu d’emprunter, vous croiserez, entre autres : le refuge Torino, le refuge des Cosmiques ou encore le bivouac de la Fourche.

Quant à son nom, il est tout simplement dû à l’ancienne dénomination que l’on donnait au Mont-Blanc : la montagne maudite. Le Mont Maudit est également le lieu du premier accident mortel lors d’une expédition au Mont-Blanc, en 1820. Alors, à quoi cette impressionnante montagne doit-elle son nom ? Nul ne le sait vraiment… 

Le Dôme du Goûter 🇫🇷

Parmi les sommets les plus hauts des Alpes, figure également le Dôme du Goûter.

Culminant à 4 304 m d’altitude, cette montagne est surtout connue pour être une étape incontournable dans l’ascension du sommet du Mont-Blanc. À quelques pas du sommet, sur l’Aiguille du Goûter, on trouve en effet un refuge du même nom qui permet aux alpinistes de faire une halte bien méritée lors de leur ascension.

Le Refuge du Goûter, accroché entre neige et nuages sur la falaise © Ski Libre

Son drôle de nom ne lui a d’ailleurs pas été donné au hasard. Il porte le nom de “Dôme du Goûter” en raison de l’heure à laquelle le soleil passe au-dessus de son sommet : à l’heure du quatre-heures ! Vous pourrez observer ce phénomène depuis la ville de Chamonix. Ou mieux encore : depuis l’une de nos magnifiques propriétés de luxe partenaire, disponible à la location sur OVO Network ! 

En plus, vous trouverez forcément de quoi vous occuper à Chamonix. Et ce, quelle que soit la saison, quels que soient vos envies et quel que soit votre âge et votre niveau sportif. En voici la preuve :

Le Mont-Blanc du Tacul 🇫🇷

Le Mont-Blanc du Tacul enneigé et éclairé par la lumière rosée du coucher du soleil.
Le sommet enneigé du Mont-Blanc du Tacul : l’ascension idéale pour une initiation à la haute montagne. © John Valai

Situé sur le massif du Mont-blanc, entre l’Aiguille du Midi et le Mont Maudit, le Mont Blanc du Tacul est également inscrit sur la liste officielle des 4 000 m dressée par l’UIAA (Union internationale des associations d’alpinisme).

Son sommet, qui culmine à 4 248 m d’altitude, est une ascension idéale pour l’initiation à la haute montagne grâce à des voies relativement faciles d’accès. Réalisables sur une demi-journée, certaines de ces voies sont en effet connues pour être fréquentées par des alpinistes de tous les niveaux.

Bien entendu, il vous faudra tout de même être accompagné d’un guide, surtout si vous êtes alpiniste novice, et être suffisamment équipé pour évoluer sur les différents terrains alternant entre roches, crevasses, neige et glace.

Pour ceux qui voudraient se lancer à l’assaut de ce géant de glace, nous vous conseillons de séjourner à Chamonix, pour faciliter votre séjour et votre ascension. L’Aiguille du Midi étant le point de départ de l’un des itinéraires les plus communs, vous serez directement sur place, prêt à sauter dans le téléphérique et affronter les parois de l’un des sommets les plus hauts des Alpes.

Un itinéraire classique et incontournable qui vaut tout autant le détour que ses compères ! 

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La Pointe Dufour 🇨🇭

En ce qui concerne les sommets les plus hauts des Alpes suisses, c’est la Pointe Dufour qui prend la première place du podium. Avec 4 634 m de hauteur au compteur, la pointe Dufour est en effet le plus haut sommet de Suisse. Ainsi que l’une des plus hautes montagnes des Alpes. 

Situé au cœur du Massif du Mont Rose, à la frontière entre la Suisse et l’Italie, ce glacier attire chaque année de nombreux alpinistes prêts à affronter son dénivelé et ses conditions extrêmes pour se hisser jusqu’à son sommet. 

En raison de son altitude, le pic connaît en effet des chutes de neige toute l’année et ses températures ne dépassent que très rarement la barre des 0°C lors de certaines saisons. Il est aussi régulièrement frappé par de violents orages, des vents forts, du brouillard, des épisodes de gel et des tempêtes de neige ou de grêle. Veillez à bien consulter la météo avant de vous lancer dans une telle aventure. 

Partir à sa conquête

Pour partir à sa conquête depuis la Suisse, il vous faudra tout d’abord monter à bord du Gornergrat Railway, un train à crémaillère. Le départ se fait à Zermatt. Celui-ci vous conduira jusqu’à la gare de Rotenboden, point de départ de votre ascension. Sur votre chemin, vous ferez ensuite la rencontre de la cabane du Mont-Rose. Nous vous conseillons d’y passer une nuit. Le tronçon qui vous attend ensuite entre le refuge (à 2 883 m) et le sommet (à 4 634 m) s’avère long et difficile.

Les sublimes panoramas qui s’offriront à vous depuis là-haut devraient cependant vous faire oublier bien vite les kilomètres que vous avez parcourus pour y arriver.   

Myswitzerland ne manque par ailleurs pas de mettre en garde sur les dangers de cette pratique : « L’ascension de sommets de 4 000 m requiert une bonne condition physique, une préparation sérieuse et des connaissances techniques en matière de sport de montagne. Il est recommandé de se faire accompagner d’un(e) guide de montagne. Suisse Tourisme décline toute responsabilité. »

Le Nordend 🇨🇭

La montagne enneigée du Nordend en Suisse.
Le Nordend est l’une des plus hautes montagnes des Alpes suisses © Office de Tourisme MySwitzerland

Le sommet du Nordend, voisin de la Pointe Dufour, se positionne lui aussi, grâce à ses 4 609 m d’altitude, en tête des plus hautes montagnes des Alpes. Il est également une destination incontournable pour les amateurs d’altitude. 

À l’égard de tous les autres sommets évoqués précédemment, il est évidemment possible de le gravir. Et, là encore, un bon équipement, de l’entraînement et de bonnes conditions physiques sont de mise. Et d’être accompagné d’un(e) guide qui vous délivrera tout son savoir et ses meilleurs conseils.

Depuis les grandes stations françaises alpines de ski, il vous faudra compter entre deux et trois heures de route pour arriver à Zermatt, point de départ pour escalader le Nordend :

  • Depuis Chamonix : 2h20 ;
  • Depuis Morzine : 2h45 ;
  • Depuis Megève ou les Gets : 2h50.

Pour la petite anecdote : ce sommet est situé à l’extrémité nord du massif du Mont Rose. D’où son nom, “Nordend”, qui signifie “Nord”, en allemand ! 

Le Mont-Blanc de Courmayeur 🇮🇹

Avec ses 4 748 m d’altitude, le Mont-Blanc de Courmayeur fait également partie des sommets les plus hauts des Alpes. Situé à la frontière entre la France et l’Italie, il est ainsi considéré comme le plus haut sommet alpin de la botte.

Comme son nom le laisse entendre, cette montagne est située dans la station de Courmayeur, non loin de la célèbre station de Chamonix, et surveillé de près par son cousin le Mont-Blanc.

Courmayeur est une station touristique animée. En hiver, les amateurs de sports d’hiver trouveront de quoi se divertir. La station dispose en effet d’une vingtaine de remontées mécaniques et d’une trentaine de pistes différentes. Et propose également un forfait ski Mont-Blanc Unlimited, qui permet de se rendre jusqu’au domaine skiable de Chamonix. Courmayeur devient alors une prolongation de Chamonix. Les passionnés de ski de fond et de raquette pourront eux aussi profiter de ce cadre naturel exceptionnel grâce aux nombreuses pistes aménagées.

En été, le Val Vény et le Val Ferret sont également très appréciés des alpinistes, des randonneurs et des vététistes. Les férus de haute montagne pourront en effet profiter des beaux jours pour défier leurs limites en partant à la conquête de son sommet. Les plus motivés pourront quant à eux poursuivre jusqu’au sommet du Mont-Blanc auquel il est relié grâce à une petite arête.

En effet, quand on vous disait que le Mont-Blanc de Courmayeur était le voisin proche du Mont-Blanc, on pesait nos mots. Ces deux géants sont situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre ! Le Mont-Blanc de Courmayeur est même ce que l’on appelle une antécime. Autrement dit, un sommet montagneux secondaire situé sous un sommet principal, à une altitude un peu plus basse. Et qui peut constituer une étape dans l’ascension du sommet principal.  

Les Grandes Jorasses 🇮🇹

Vue aérienne des Grandes Jorasses et ses 6 pics sous un soleil lumineux et froid.
L’arête des Grandes Jorasses marque la frontière entre la France et l’Italie. © Chamonix Expérience

Affichant une hauteur de 4 206 m, le pic des Grandes Jorasses mérite lui aussi sa place dans le classement des sommets les plus hauts des Alpes.  

Cette dernière est facilement reconnaissable à son arête rocheuse sur laquelle se détachent successivement et distinctement six pointes, marquant la frontière entre la France et l’Italie. On y trouve ainsi :

  • La Pointe Walker à 4 208 m ;
  • La Pointe Whymper à 4 184 m ;
  • La Pointe Croz à 4 110 m ;
  • La Pointe Marguerite à 4 066 m ;
  • La Pointe Hélène à 4 045 m ;
  • Et la Pointe Young à 3 996 m.

De nombreux itinéraires sillonnent aujourd’hui ses différents versants. Pourtant, sa réputation lui vient surtout de sa face nord. Haute de 1 200 mètres et longue d’un kilomètre, elle s’affirme comme l’une des plus grandes faces granitiques des Alpes. Pendant longtemps, son ascension a donc été considérée comme l’un des « grands défis des Alpes ».

Et aujourd’hui encore, cette face Nord attire des alpinistes venus du monde entier. À tel point qu’elle comporte à présent un très grand nombre de ligne d’ascension, évoluant sur des terrains rocheux, glaciaires ou mixtes, et permettant de la gravir en toutes saisons. Attention, son ascension n’en reste pas moins difficile. L’accès aux Grandes Jorasses est réservé aux alpinistes de très bon niveau. Vous trouverez des voies plus accessibles sur ses autres façades.

Alpiniste en train de gravir les Grandes Jorasses au coucher du soleil.
Session d’escalade aux Grandes Jorasses © Sylvain Mauroux

Pour ceux qui ne pratiquent pas l’alpinisme mais qui souhaitent découvrir les Grandes Jorasses, une autre solution existe ! Il vous faudra, pour cela vous rendre à Chamonix et monter à bord de la télécabine qui relie l’Aiguille du Midi à la Pointe Helbronner. Une balade aérienne offrant un panorama unique sur le massif du Mont-Blanc et sur les Grandes Jorasses vous attend.


Les Alpes et ses plus hauts sommets n’ont désormais plus aucun secret pour vous. Vous êtes maintenant incollables sur toutes ses plus hautes montagnes, qu’elles soient Suisses, Françaises ou bien Italiennes. Il ne vous reste plus qu’à leur rendre visite en vrai ! Pour cela, rien de mieux que de séjourner dans l’une de nos exceptionnelles propriétés de luxe, avec vue sur les sommets.

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